Senin, 10 Maret 2014
collabore avec Mussolini. S'ensuit une période de difficulté économique et d'isolement moral. Il t
Au lendemain des traités de paix de 1919, le Trentin est attribué à l’Italie. Alcide De Gasperi devient donc italien ; c’est un "homme-frontière", comme beaucoup d’acteurs de la construction européenne. Il s’établit à Rome et poursuit son action politique. Il adhère au Partito Popolare (PPI), le parti catholique fondé par l'abbé Luigi Sturzo et qui sera l'ancêtre de la future Démocratie Chrétienne. En 1921, il devient député italien et préside le groupe politique du Partito Popolare. Il va voyager en Allemagne à cette époque.
En 1922 il épouse Francesca Romani à l'église de Borgo Valsugana avec qui il eut quatre filles dont une entra au monastère.
Initialement, il soutint la participation du PPI au début du gouvernement Mussolini en octobre 1922. En 1923 les membres du PPI tâchèrent de trouver un compromis sur la loi Acerbo1, et De Gasperi tint un discours à la Chambre des Députés le 15 juillet 1923 en expliquant son attitude envers cette loi2. Alors que Mussolini augmentait son pouvoir au sein du gouvernement italien, De Gasperi s'opposa au fascisme face aux changements qu'il apportait à la constitution à propos du pouvoir exécutif et du système électoral. Il s'opposa aussi aux violences vis-à-vis des autres partis, notamment avec l'assassinat de Giacomo Matteotti. Le PPI se sépara et De Gasperi devint le secrétaire du groupe anti-fasciste en mai 1924. En 1926, dans un climat de violences manifestes et d'intimidations de la part des fascistes, le PPI fut dissout. Il fut arrêté à la gare de Florence le 11 mars 1927, avec sa femme. Au procès qui s'ensuivit il fut condamné à 4 ans de prison et à une amende.
Il est relâché en 1928 grâce à l’action de l’évêque de Trente auprès du Roi Victor-Emmanuel III qui collabore avec Mussolini. S'ensuit une période de difficulté économique et d'isolement moral. Il trouva un emploi modeste à la Bibliothèque du Vatican en automne 1928 grâce à l'aide de Celestino Endrici et de quelques-uns de ses amis du l'ex-PPI. L'engagement - comme employé adventice - vint après la signature des Accords du Latran en 1929.
À ce poste, il étudia et observa les événements politiques italiens et internationaux, ainsi que l'histoire du parti chrétien centriste en Allemagne et les théories économiques et sociales au sein des différents courants de la culture catholique européenne.
En 1942-1943, durant la Seconde Guerre mondiale, il coécrivit Le idee ricostruttive della Democrazia Cristiana dans lequel il présente les idées qui deviendront la base de son futur parti catholique, qui prendra la dénomination de Démocratie chrétienne.
Une fois que le mezzogiorno fut libéré par les Alliés, il entra au Comité de libération nationale comme Démocrate chrétien. Le 16 juin 1944, donc 12 jours après la libération de Rome, il devient ministre sans portefeuille dans le 1er gouvernement de Ivanoe Bonomi. Puis il est ministre des Affaires étrangères dans le 2e Gouvernement Bonomi (12 décembre 1944 - 19 juin 1945) et dans le gouvernement de Ferruccio Parri (21 juin 1945 - 8 décembre 1945). Le 10 décembre 1945, il va être président du Conseil pour la première des huit fois de sa carrière. La même année il fonde le Centro Nazionale Sportivo Libertas.
La République d'Italie[modifier | modifier le code]
Président du Conseil[modifier | modifier le code]
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